Nos vidéos

---

Tous les soirs dans l’agglomération lyonnaise, des centaines de personnes sont contraintes de trouver refuge en squat et bidonville pour ne pas dormir à même la rue. Depuis plus de 30 ans, l’Alpil va à leur rencontre là où ils.elles habitent et les accompagne depuis son lieu d’accueil, la Maison de l’Habitat. Là, à la faveur d’entretiens ponctuels ou répétés, les salarié.e.s de l’Alpil écoutent: les conditions de vie difficiles, les trajectoires, les paroles sensibles et les silences qui disent beaucoup, la fatigue et le désarroi mais aussi l’espoir dans le futur. En retour, les salariées expliquent et décryptent la complexité des circuits d’accès au logement et à l’hébergement. C’est le métier de « l’accueil » pour aller vers l’effectivité du Droit au Logement pour tou·te·s.

Tous les soirs dans l’agglomération lyonnaise, des centaines de personnes sont contraintes de trouver refuge en squat et bidonville pour ne pas dormir à même la rue. Depuis plus de 30 ans, l’Alpil va à leur rencontre là où ils.elles habitent et les accompagne depuis son lieu d’accueil, la Maison de l’Habitat. Là, à la faveur d’entretiens ponctuels ou répétés, les salarié.e.s de l’Alpil écoutent: les conditions de vie difficiles, les trajectoires, les paroles sensibles et les silences qui disent beaucoup, la fatigue et le désarroi mais aussi l’espoir dans le futur. En retour, les salariées expliquent et décryptent la complexité des circuits d’accès au logement et à l’hébergement. C’est le métier de « l’accueil » avec pour objectif: l’effectivité du Droit au Logement pour tou·te·s. Marion vient de quitter l’Alpil après 9 ans d’engagement sur le front du mal logement. 9 années où elle a suivi le développement de la mission « squats-bidonvilles » à l’Alpil et les évolutions des politiques publiques jusqu’à la
situation d’aujourd’hui, alarmante, où hommes, femmes et enfants sont de plus en plus nombreux à la rue. Florie, elle, travaille toujours à l’Alpil, depuis 5 ans sur cette même mission. Toutes deux décrivent leur quotidien et ce que traversent des centaines de travailleurs et travailleuses sociales. Elles racontent la position difficile qu’elles doivent tenir : entre deux violences, celle de la vie des personnes vivant sans abri et celle d’un système qui ne sait plus répondre à ces besoins fondamentaux et participe à d’autres formes de violences, à bas bruit.

Portraits intimes qui donnent à entendre des bribes de vies humaines dans un contexte politique alarmant… Ce documentaire sonore a été fait à l’automne 2023 à Lyon, dans le cadre de la Biennale de l’Hospitalité organisée par la Métropole de Lyon et les villes de Lyon et Villeurbanne. Avec le soutien financier de la ville de Villeurbanne et la Fondation Abbé Pierre.

Réalisé par Catherine Perrocheau et mis en musique et mixé par Marion Julien. Produit par l’association Alpil.